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L'univers de Karine Marenne titille et pétille sur la langue tel un bonbon acidulé, avec un petit goût d’ironie bien distillée. Empruntant aux registres archétypaux de ces 60 dernières années, elle trace au fil d'un long feuilleton  les contours d'une pensée libertaire, parfois libertine, affranchie des entraves conformistes d'un modèle bien-pensant. Son oeuvre draine subtilement ses questionnements, tant sur l'individu, son inscription sociétale que sur les rapports de force contemporains d'identités en mal de définition. Karine Marenne use de toute la force symbolique des archétypes pour mieux les détourner, les triturant avec humour et féminité, les enrobant d'un glaçage chatoyant et bigarré, pour toujours mieux révéler les failles du cliché, les fêlures du système et la place que l'art se doit de tenir dans cet environnement.

 

Une « Wawa », caravane mythique des années soixante, pour le cadre. Un couple, les Dufour, pour les personnages. Caravan of Love exhume le parangon du couple heureux des golden sixties, parangon fissuré d'un consumérisme facile et d'un bonheur consommé. Pareille esthétique clinquante dans Family Picnic où les familles se décomposent et se recomposent sur fond de vichy rouge. La frénésie d’un copié collé d’images de cartes postales dévoile sur une mélodie envolée une réalité familiale mutante et mouvante qui peine encore à être acceptée. Des décors et costumes yé-yé, des sourires américains, une mise en scène plaquée et le spectateur rompt son horizon d'attente, entrevoit la faille, la parodie de bonheur qui se joue devant lui. La gaîté de cet univers chamarré laisse place à une vérité plus triviale, plus sexuée. Les problématiques se révèlent: une société de consommation phagocytante, un couple de comédiens de l'amour, un modèle familial archaïque qui implose. Karine Marenne ou le contre-pied permanent à l'image d'Epinal.

 

Karine Marenne exerce cet art délicat du décalage dans toutes ses oeuvres, temporel, évidemment, nous projetant de l'univers désuet des années 60, en passant par les années 80 à celui des jeux vidéos avec 2Players, mais spatial également. Pourquoi limiter un lieu à sa fonction usuelle ? Légers débardeurs et collants fluos envahissent le Palais des Beaux Arts avec l'installation I Love Art. Le Palais devient salle de gym et l'art se paye à la sueur du front de ses différents participants, artistes, commissaires, critiques, gardiens… Car l'art se veut participatif, rompant ainsi la tradition contemplative. Karine Marenne appelle le spectateur à s'inscrire dans la démarche artistique, il crie dans des haut-parleurs, haranguant les protagonistes de 2Players. Peu de comédiens dans ses vidéos, elle fait appel à des « anonymes », hors du milieu plastique, comme ces contrôleurs de la SNCB dans Séduction Contrôlée, pour apporter à ses oeuvres une fraîcheur et une certaine authenticité naïve. L'art franchit alors cette barrière invisible, de l'élite à la rue, rendant à tous l'accès aisé à une autre forme de compréhension. Il n'accule  pas le spectateur à la passivité, mais crée du lien. Karine Marenne ou le décalage recentré.

Une concordance de temps mis à mal, des acteurs à contre-emploi, Karine Marenne crée une brèche dans laquelle s'engouffre le spectateur. Les stéréotypes s'effritent dans cet univers où l'Homme est finalement omniprésent. Artiste féminine, elle questionne le rôle de la femme, la relation de couple, la famille, usant du conflit, ainsi dans 2Players, pour affirmer une égalité encore mise en cause. Pourtant, plus qu'une revendication féministe, se dessine en creux dans son travail un portrait de l'homme, d'abord gogo dancer dans Proteus Lover, mais surtout de l'être humain, de l'individu pensant, polymorphe, libre à chaque instant d'écorcher sa carapace sociale pour devenir autre.

 

Les accompagnateurs de train revêtent le temps d'une séance photo l'attitude de mannequins, un gogo dancer verse une larme, une femme bat un homme dans un combat à main nue. Les archétypes se renversent, par le truchement de son esthétique parfaitement maîtrisée et lissée, Karine Marenne nous renvoie à notre propre identité. Elle ne nous montre pas qui nous sommes, elle nous interpelle sur qui nous souhaiterions être. Alors ? Karine Marenne et...

 

La tendresse malicieuse de l'oeuvre de Karine Marenne force l'empathie du spectateur. La complicité se noue autour d'images d'un bonheur toujours légèrement frelaté, toujours au bord de la rupture. L'artiste nous interpelle en proposant à travers son oeuvre une grille, non pas de lecture, mais plus de questionnement sur l'homme, son identité. Et c'est avec délectation que nous savourons avec elle son monde, son bonbon, qui totalement fondu, laisse sur le bout de la langue un goût de trop peu.

 

Caroline Spindler

Karine Marenne se plait à jouer la mouche du coche et à poser son grain de sel dans les rouages institutionnels bien huilés.

En 2002, avec la série « séduction contrôlée » elle titillait la très sérieuse SNCB, en questionnant l'image des contrôleurs. L'enthousiasme de l'artiste et son énergie centrifuge avaient su convaincre les plus récalcitrants des accompagnateurs de train, de prendre la pose à la manière de « mode people ». Il se dégage de ces portraits grand format une ironie gentillement moqueuse, mais surtout une grande tendresse, un intérêt réel pour les personnes cachées derrière les uniformes.

 

Pour l'exposition « A4/ We love Art » (2006) elle a, une fois encore, opté pour une approche inclusive et relationnelle, invitant les gardiens et les ‘techniciens de surface’ du Palais des Beaux-Arts à jouer un rôle dans l’exposition. Une manière de privilégier les rapports humains au contexte institutionnel, qui implique chaque fois un travail de médiation important et récurrent dans sa démarche artistique.

 

Le clip « Body loves art » tourné au Palais des Beaux-Arts, met en scène des artistes, commissaires et critiques réunis pour une séance de culture…physique. Le « milieu de l’art » est apparenté à un club de sport, un cercle d’abonnés. Les figurants mettent leur énergie au service d’une cause commune dans un parodique ‘conditionnement à l’art. La métaphore sportive permet à l’artiste de faire entrer au musée les codes vestimentaires de la rue.

Autre emprunt à la culture populaire : les allusions à Gym-tonic, émission mythique diffusée sur Antenne2 dans les années 80. Véronique et Davina débarquaient alors dans les foyers chaque dimanche pour une séance de gym en famille !

Les tapis de gymnastique posés au sol dans l’exposition ou les clichés réalisés dans les salles du Musée d’art ancien, invitent à s’écarter d’une approche strictement contemplative de l’art. Ils interrogent la place laissée au corps dans des lieux où traditionnellement tout s’adresse à l’esprit par la médiation presque exclusive du regard.

 

Frédérique Versaen

Parades amoureuses

Cet article est paru dans le numéro Avril 2012 de Flux News

 

 

A l’occasion de la première édition de Slick Art Fair Brussels, la Galerie Dubois-Friedland propose un solo show consacré à l’artiste bruxelloise Karine Marenne. S’intéressant aux jeux de domination et de pouvoir qui construisent tant le couple amoureux que le couple artistes/collectionneurs, cette artiste pluridisciplinaire propose, avec Art Maid, de s’inviter dans des collections particulières pour un brin de ménage à grande portée critique.

 

A la suite d’un colloque organisé par l’Ecole des Beaux-arts de Nîmes en 2001, Pierre Bourdieu livrait, dans l’ouvrage collectif intitulé Penser l’art à l’école, une réflexion désormais célèbre selon laquelle « toute une partie de l’art contemporain n’a pas d’autre objet que l’art lui-même ». Evoquant un repli du champ artistique, le sociologue introduisait l’idée que l’artiste contemporain, dans sa quête de transgression des critères traditionnels de l’art, se situe principalement par rapport à l’histoire de ses pratiques et s’adresse, de fait, plus à une élite savante qu’au néophyte. Hermétique, « autoréférencé », le champ artistique ne sortirait donc de son pré-carré que par l’entremise de quelques ventes spectaculaires ou quelques scandales, nourrissant les a priori du grand public à défaut de faire la lumière sur ses réalités artistiques, mais aussi sociales. Analysant cette opacité, Karine Marenne s’intéresse avec sa dernière œuvre aux rapports de force et aux jeux de pouvoir qui aiguillonnent ou atrophient la création contemporaine. Intitulée Art Maid, elle y évoque le rapport d’interdépendance qui caractérise le couple artiste/collectionneur, mais aussi la difficulté d’être une femme dans un monde essentiellement masculin. Présenté pour la première édition de la Slick Art Fair Brussels, non sans ironie, cet ensemble de dessins, broderies, photographies et performances, montre que la création artistique est avant tout affaire de pouvoir.

 

Sex appeal

 

Affublée d’un uniforme de soubrette noir et rose, équipée de seaux et de plumeaux, Karine Marenne propose avec Art Maid de s’inviter chez de célèbres collectionneurs pour un brin de ménage moins ingénu qu’évocateur. En effet, coiffée à la garçonne, prenant des poses stéréotypées, l’artiste déambule parmi les œuvres en s’acquittant d’une tâche communément considérée comme ingrate. Ayant tout d’abord imaginé l’action sous la forme de dessins préparatoires l’amenant à épousseter les cochons tatoués de Wim Delvoye, ou le Cry me a river d’Ugo Rondinone, Karine Marenne a voulu, par la suite, donner vie à son idée en s’invitant dans de célèbres collections bruxelloises. Si ces esquisses rehaussées à l’aquarelle rose font office d’études, elles permettent dans le même temps de donner un avant-goût de la performance à venir à des collectionneurs souvent peu désireux d’ouvrir les portes de leur intimité. Ici, le dessin préparatoire est à la fois œuvre, à la fois support d’une campagne de communication visant à attiser la curiosité des mécènes, car en effet, Art Maid ne peut exister qu’au travers de la participation du collectionneur, dépossédant ainsi l’artiste d’une part de son autonomie. De fait, le vocabulaire gestuel que Karine Marenne adopte, tant dans ses dessins que dans les photos qui immortalisent ses performances, n’est pas sans évoquer directement l’impératif de séduction : tantôt à quatre pattes, tantôt lascive, elle met en scène le fantasme de la soubrette, sensuelle et ingénue, comme métaphore d’un univers fonctionnant essentiellement sur la communication et l’instrumentalisation du désir. L’artiste adapte son travail aux goûts du mécène tout en manipulant ses critères d’évaluation, tout en le séduisant. Reconnaissant implicitement que le monde de l’art dépend économiquement des élites qui le financent, elle pose la question suivante : le collectionneur collectionne-t-il les artistes, ou les artistes collectionnent-ils les collectionneurs ? Dans ces jeux de domination, il devient difficile de savoir qui exerce son pouvoir sur l’autre, et le rôle fondamental que joue ici le consensus n’est pas sans évoquer la remarque de Foucault au sujet du rituel, selon laquelle « l’échange et la communication sont des figures positives qui jouent à l’intérieur de systèmes complexes de restriction, et ils ne sauraient sans doute fonctionner indépendamment de ceux-ci ».

 

L’impératif de performativité

 

La présence de cette œuvre sur le stand de la galerie bruxelloise Dubois-Friedland à Slick Art Fair Brussels est une occasion de poursuivre cette entreprise de mise en abîme. Dédiées aux collectionneurs, les foires se sont en effet imposées comme les haut-lieux du marché de l’art en ce qu’elles font et défont les modes et permettent de distinguer « ce qui se vend de ce qui ne se vend pas ». Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si tant de jeunes artistes s’y précipitent chaque année. Consciente du rôle que joue le circuit des foires et des biennales, Karine Marenne proposait déjà dans I love art, aux côtés de Roberta Miss et de la curatrice Frédérique Versaen, une parodie d’émission de gym des années 80 au sein des espaces du Palais des Beaux-arts. Le rapprochement des mondes de l’art et du sport soulignait alors l’impératif de performance et de résultats assigné aux artistes d’aujourd’hui, artistes dont la valeur se mesure souvent à la seule cote qu’ils atteignent sur le marché. La poursuite de Art Maid sur les stands de la Slick Art Fair pourrait bien faire office de pendant à cette performance, l’artiste continuant d’épousseter et de nettoyer les œuvres présentées à la foire dans son costume de soubrette, à la vue de tous, priant indirectement les professionnels de se poser des questions aussi élémentaires qu’indispensables sur leur propre univers. Au-delà de sa dimension érotique, la figure de la femme de chambre en appelle donc aux notions d’exploitation, symbolisant le gouffre qui sépare les élites des travailleurs qui en dépendent. L’affaire DSK a révélé aux yeux du monde un rapport d’assujettissement et de subordination du personnel domestique – presque exclusivement féminin – au client, et Le Monde Diplomatique a livré, en septembre 2011, un dossier analysant cet univers où la plus grande précarité côtoie d’immenses fortunes au quotidien. Devant anticiper sur les désirs du commanditaire, l’artiste contemporain, à l’image de la femme de chambre, éprouve des difficultés à affirmer sa liberté dans l’exercice de son art, se faisant l’obligé des logiques spéculatives dans un univers fonctionnant, là aussi, à deux vitesses. Ne développant aucun parti-pris, Karine Marenne enjoint cependant le regardeur à quitter le confort de la contemplation pour exercer un point de vue critique sur les mécanismes d’un monde auquel il participe plus ou moins directement.

 

Une féminité mise en scène

 

Si la liberté de l’artiste est entravée, depuis l’exercice limité de sa créativité jusqu’à la précarité de sa situation sociale, il convient enfin de souligner le fait que Karine Marenne joue de son statut « d’artiste-femme ». En effet, sous couvert d’une prétendue quête de parité se dissimule souvent une forme de discrimination positive, et ce « label », très en vogue ces dernières années, fait sans doute office de troisième handicap sur les chemins de la liberté de création. Le Château de Taurines, en France, propose à titre d’exemple une exposition intitulée « Artistes n.f. », exposition exclusivement féminine qui n’a pourtant « pas pour ambition de classifier les créations en fonction du genre de leurs créatrices (sic !) ». Réduite à une sorte d’exception de la profession quelque peu exotique, « l’artiste-femme » devient un sujet en soi, une thématique pour curateurs en manque d’imagination. Gageons qu’une exposition mixte sans cartels aurait sans doute mieux servi le propos, le regardeur ne pouvant pas se référer au genre comme critère d’appréhension des œuvres. Quoi qu’il en soit, Karine Marenne se plaît à jouer de manière faussement ingénue de cet impératif de féminité, en remplaçant le blanc traditionnel de son uniforme de soubrette par le rose, radicalement féminin. Si l’artiste de sexe masculin ne subit aucun impératif lié à son genre, « l’artiste-femme » se doit en effet de laisser transparaître la question de sa féminité au travers de la maternité (Gina Pane), de la relation de la fille au père (Louise Bourgeois), de la sexualité (Tracey Emin), d’une délicatesse supposée voire, en négatif, de la virilité dont elle sait parfois faire preuve dans sa pratique (Alina Szapocznikow). Prenant acte de cette forme de ghettoïsation, Karine Marenne amplifie sa féminité jusqu’à la rendre caricaturale, presque suffisante, quand elle jette un regard de côté, bouche ouverte, en se cachant la moitié du visage avec son chiffon. Les loques jaunes brodées au point de croix donnent à voir différentes inscriptions : L’oeuvrage, Art Maid, et un hameçon. Ce dernier, comme un point d’interrogation renversé, achève de poser la question de la soumission et de la séduction : dans ce petit jeu entre artistes et collectionneurs, il est en effet difficile de savoir qui tient la canne et qui mord à l’hameçon.

 

Anthoni Dominguez

Art Maid

 

Avec « Art Maid », Karine Marenne s’invite chez les collectionneurs. Renouant avec la performance de « We love Art » (2006), qu’elle surpasse, elle nous embarque dans une partie de Cluedo géant, une enquête pour adultes, dans le microcosme de l’art contemporain, sous couvert de séances de ménage très particulières.

 

Une soubrette-artiste culottée offre ses services de nettoyage à des collectionneurs d’art. Elle pénètre dans l’intimité de la collection, les plumes de son plumeau virevoltant sur les installations, ses seau et « ballet » envahissant les pièces, un appareil photo en guise de chiffon à reluire. A quatre pattes au sol, Karine Marenne nous interpelle sur la « position » sociale de l’artiste, les rapports entre collectionneur, œuvre d’art et artiste, tout en évitant les écueils de la caricature facile. L’artiste-soubrette n’est pas à la solde du collectionneur, car à collectionneur, collectionneur et demi : Karine Marenne devient « collectionnophile », rétablissant l’équilibre dominant-dominé qui régit les relations acheteur-acheté.

 

Soubrette-doll, Karine Marenne incarne une femme-objet, objet d’art parmi les œuvres d’art. Mais ce rôle ne dupe personne, car Cendrillon, simple souillon, sublime de son chiffon la performance d’une artiste résolument néo-féministe. Car Karine Marenne habite sa photo-performance et entraine le collectionneur, s’il le souhaite, à participer de la mise en scène, devenant lui-même objet de sa propre collection. Entre fantasme sado-masochiste et conte d’une princesse des temps modernes, Karine Marenne poursuit son « œuvrage », fabriquant au point de croix une nouvelle mythologie où les contours des acteurs et de l’art se dessinent au gré des questionnements.

 

Karine Marenne use un peu plus encore dans « Art Maid » de la puissance évocatrice de son univers kitsch et bariolé. Ici encore, l’immédiateté du plaisir d’un bonbon qui fond sur la langue cède rapidement la place à un goût doux-amer, un malaise qui laisse deviner une réalité bien plus complexe. Les codes simplistes de la soubrette soumise, l’imagerie désuète, forcent le spectateur à participer à l’enquête sociologique à laquelle Karine Marenne l’invite. Qui est qui ? Qui fait quoi ? et Pourquoi ? Toutes ces interrogations, l’artiste les laisse en suspens, car cette enquête, qui est sienne également, n’est pas close, les questions demeurent sans réponse. Elle nous ramène ainsi à la nécessité de sans cesse s’interroger sur soi, sur son milieu. Ne laisser aucun répit aux évidences.

 

Et oui, cette enquête est bien la sienne. Sans doute son œuvre la plus dense, Karine Marenne s’exhibe tout entière dans « Art Maid ». Dans ce travail profondément autotélique, elle revient aux fondamentaux de l’artiste-artisan. Karine Marenne retrouve ses pinceaux et crayons, imprimant une dimension inédite à sa recherche artistique. Le contraste de dessins arrachés d’un carnet, façon storyboard, et l’hyper contemporanéité de la photo-performance nous rappelle tout l’engagement et le savoir-faire dont doit faire montre l’artiste. Karine Marenne s’approprie tout l’espace de la « Slick Art Fair Brussels » dans un woman solo show, présentant sur le stand de la Dubois-Friedland Art Gallery dessins, vidéo et broderies au point de croix...

 

Avis aux collectionneurs intéressés par une séance-photo : à ce jour, la soubrette-Karine Marenne poursuit ses activités, sa quête d’œuvres d’art à dépoussiérer.  Mais il ne faut pas s’y tromper, derrière le nuage de poussière qu’elle risque de soulever, Karine Marenne dévoile, dans une tornade bigarrée, bien plus que des objets. Elle révèle de nouvelles pistes, les chemins cachés à un regard renouvelé sur l’art et ses comédiens.

 

 

Caroline Spindler

KARINE MARENNE

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